Neuf parmi eux arrêtés, ils sont poursuivis, entre autres, pour atteinte à la sûreté de l’Etat
AFP — La justice comorienne va poursuivre pour «atteinte à la sûreté de l’Etat» les dirigeants de l’opposition qui refusent de reconnaître la réélection controversée, le mois dernier, du président Azali Assoumani, a annoncé hier un haut magistrat de la Cour de sûreté de l’Etat. Chef de l’Etat de 1999 à 2006, réélu en 2016, le colonel Azali, ancien putschiste, a été proclamé vainqueur du premier tour de l’élection présidentielle, disputé le 24 mars, avec 59,09% des suffrages. L’opposition et de nombreux observateurs ont dénoncé des fraudes massives lors du scrutin.
Les douze adversaires du chef de l’Etat au premier tour ont formé un «comité national de transition» (CNT) et appelé la population à la «résistance», exigeant un nouveau scrutin dans les plus brefs délais.
Cette initiative relève d’un «grand plan conçu minutieusement pour la déstabilisation du pays», a estimé hier devant la presse Mohamed Abdallah Amane, un substitut du commissaire du gouvernement (président) de la Cour de sûreté de l’Etat. Ce plan visait entre autres à «éliminer» certaines personnalités dont «le chef de l’Etat Azali Assoumani», a affirmé également le magistrat. «Neuf personnes sont en garde à vue et seront déférées incessamment au commissariat du gouvernement pour qu’une information judiciaire soit ouverte», a poursuivi M. Amane. «Sept chefs d’inculpation seront probablement retenus parmi lesquels atteinte à la sûreté de l’Etat, insurrection et rébellion», a-t-il ajouté.
Parmi les personnes interrogées figurent le colonel Soilihi Mohamed dit «Campagnard», un ancien chef d’état-major de l’armée comorienne arrivé quatrième du scrutin, qui avait pris la tête du CNT. Il a été arrêté la semaine dernière et se trouvait toujours interrogé à la gendarmerie de Moroni. «Des personnes qui sont sur le territoire sont recherchées pour être incessamment entendues par les enquêteurs», a ajouté le substitut Amane.
Parmi elles figurent trois autres candidats de l’opposition. «Toute personne qui appelle à la rébellion, saccage des bureaux de vote et met en place un CNT doit répondre de ses actes devant la justice», a justifié à l’AFP le ministre de l’Intérieur Mohamed Daoudou dit «Kiki». Depuis des mois, l’opposition dénonce la «dictature» de M. Azali. Elle lui reproche d’avoir dissous la Cour constitutionnelle, modifié la Constitution dans un sens qui pourrait lui permettre de rester au pouvoir jusqu’en 2029 et ordonné l’arrestation de dizaines de ses membres.
La Force de protection de Tripoli a confirmé que des raids aériens «intensifs» étaient menés contre l’ANL depuis l’aéroport de Mitiga à Tripoli et de Misrata
AFP — L’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l’est de la Libye, a dénoncé hier un raid aérien contre ses forces, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la capitale Tripoli sur laquelle elle a lancé une offensive.
«Nous dénonçons fermement le raid aérien dans la région d’Al-Aziziya» par un avion ayant décollé de Misrata (Ouest), a déclaré l’ANL via son bureau de communication.
AFP — Le coordinateur des services de renseignements à la présidence algérienne, Athmane Tartag, alias «Bachir», a été limogé et lesdits services passent «sous la tutelle» du ministère de la Défense, a annoncé avant-hier l’agence de presse officielle APS, citant une «source proche» de ce ministère.
Netanyahu refuse le retrait des occupants des colonies, alors que du côté palestinien, Abbes a coupé ses relations avec Washington après la reconnaissance américaine fin 2017 de Jérusalem comme capitale d’Israël.
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