Les participants au forum ont été unanimes à considérer que la nouvelle route de la soie, initiative chinoise lancée en 2013, est une réelle opportunité
Le chef du gouvernement Youssef Chahed a insisté sur l’importance du forum d’affaires arabo-chinois dans l’évaluation des opportunités de coopération entre les deux parties. “La nouvelle route de la soie, à laquelle a adhéré la Tunisie en 2018, pourra contribuer à la réalisation d’un saut qualitatif dans les relations arabo-chinoises. A ce niveau, la Tunisie porte une nouvelle vision pour ces relations”, a-t-il affirmé. Il a indiqué qu’il est crucial de mettre en place une vision globale impliquant le secteur public et le secteur privé ainsi que de diversifier les domaines de coopération et d’axer sur certains domaines tels que le transport, l’énergie, les technologies de l’information et de la communication, l’économie du savoir, les smart cities, etc.
D’ailleurs, M. Chahed a souligné que la Tunisie oeuvre à réserver une place importante au secteur privé et à l’initiative privée à travers un programme économique ambitieux et la nouvelle loi de l’investissement qui donne des incitations aux investisseurs étrangers. Il a considéré que la Tunisie dispose d’un positionnement stratégique pour les investisseurs étrangers et pourrait être une plateforme d’échanges commerciaux entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, estimant que Bizerte et Zarziz pourraient être deux portes d’entrée pour les exportations des investisseurs chinois.
Intérêt commun
Zied Laâdhari, ministre du Développement, de l’Investisseemnt et de la Coopération, le forum représente une occasion pour l’échange d’expériences et pour la valorisation de l’intérêt commun. “Les domaines de partenariat sont multiples, mais le niveau de coopération a besoin de plus de développement dans le cadre d’une vision globale”, a-t-il lancé. Ainsi, il a noté que la Tunisie a entamé de grandes réformes économiques, visant ainsi à améliorer sa compétitivité et son attractivité à l’investissement. Il a ajouté que la Tunisie veille à booster l’investissement chinois dans le pays et à réduire le déficit commercial avec la Chine.
D’ailleurs, M. Laâdhari a souligné que des conventions de partenariat ont été signées avec la Chine lors de la visite du Chef du gouvernement en septembre dernier. Plusieurs domaines de partenariat ont été identifiés dans l’industrie, le développement rural, l’infrastructure, le transport urbain dans les régions, les autoroutes, etc.
Renforcer la coopération
De son côté, Samir Majoul, Président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (Utica), a considéré que la Chine est un exemple inspirant pour les pays en développement, surtout avec le lancement de l’iniative de la nouvelle route de la soie. Les pays arabes ont, de leur côté, des richesses naturelles et des ressources financières considérables pour certains d’eux qui peuvent être investis.
M. Majoul a affirmé que les relations bilatérales avec la Chine sont historiques. Avec la Tunisie, cette 2ème force mondiale a financé plusieurs projets dans les ports, les aéroports, les chemins de fer, l’énergie, etc. Il a estimé que les produits tunisiens peuvent aussi bien se positionner sur le marché chinois et que la Tunisie est capable d’attirer les touristes chinois avec la diversification de son produit touristique.
Wang Wenbin, ambassadeur de la Chine en Tunisie, a souligné que le forum est un début de processus pour les entrepreneurs chinois et arabes et surtout tunisiens de construire un partenariat gagnant gagnant. “La Tunisie dispose d’une position stratégique, de bonnes infrastructures, de ressources humaines de haut niveau. Tout cela attire les investisseurs chinois, mais il faut renforcer les échanges directs entre les deux parties”, a-t-il rétorqué.
Partenaires historiques
Pour Chen Xiaoguang, vice-président de l’Instance consultative politique populaire chinoise (CPPCC), les pays arabes sont un partenaire naturel dans la nouvelle route de la soie. Cette initiative qui a permis de générer des échanges de 6 trillions de dollars dans les pays limitrophes sur la période 2013-2018. Il a affirmé que la Chine a réalisé des progrès dans plusieurs domaines. Elle est la 1ère mondiale dans le commerce des marchandises et vise à renforcer ces champs d’ouverture. Elle réalise 3 milliards de dollars dans ce commerce et 10 milliards de dollars dans les services.
M. Xiaoguang a indiqué que la coopération avec les pays arabes devrait se baser sur quatre axes. Le premier concerne le renforcement des stratégies de développement dans ces pays à travers l’amélioration des mécanismes de coopération. Le deuxième est le renforcement des liaisons dans le cadre de la nouvelle initiative chinoise que ce soit à travers les ports, les chemins de fer, l’infrastructure de transport, etc. Le troisième axe vise à augmenter le niveau de coopération dans les volets commercial, logistique, énergie et autres domaines y afférents. Le dernier axe concerne la créativité dans les domaines de coopération mutuelle à travers les nouvelles technologies et la digitalisation.
D’ailleurs, Gao Yan, présidente du Conseil Chinois pour le Développement du Commerce international (CCPIT), a affirmé que la nouvelle route de la soie permet un autre niveau de la coopération arabo-chinoise, estimant qu’il est important de veiller à préparer les mécanismes nécessaires pour booster ce partenariat. Kamel Hassen Ali, vice-secrétaire général et président de la commission économique à la Ligue des Etats Arabes, a soutenu le rôle du secteur privé dans la réussite de la coopération entre la Chine et les pays arabes afin de booster plus l’évolution des échanges commerciaux, qui sont passés de 36,4 millions de dollars en 2004 à 218,6 millions de dollars en 2017.
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