Désormais, les agents de l’administration publique ou du secteur privé partiront à la retraite à l’âge de 62 ans à partir de janvier 2020.
Du côté du ministère des Affaires sociales, on annonce que le dialogue se
poursuivra dans l’objectif de parvenir à réaliser l’équilibre financier des caisses sociales
Finalement, les députés ont pris leur courage à deux mains et ont adopté la loi relative à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite.
Avec 121 voix pour, 5 voix contre et 11 abstentions, l’âge de la retraite passe désormais à 62 ans et à 57 ans pour les métiers dits pénibles.
Les contributions au titre des régimes de retraite passent quant à elles à 3% dont 2% à la charge de l’employeur.
Les employés qui atteindront 60 ans durant la période juillet-décembre 2019 verront leur départ à la retraite augmenter d’une année, alors que ceux qui atteindront la soixantaine à partir de janvier 2020 auront encore deux années à passer dans leurs fonctions.
Maintenant que les employés de l’administration ne partiront à l’avenir à la retraite qu’à l’âge de 62 ans, on se demande quels dividendes pourraient en tirer les caisses sociales dont en premier lieu la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (Cnrps) qui souffre d’un déficit chronique au point que les pensions des retraités sont menacées mensuellement.
Pour Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, il s’agit «d’un pas important sur la voie de la réforme des caisses sociales».
«Seulement, ajoute-t-il, le dialogue se poursuivra en vue d’adopter de nouvelles mesures de réforme à même de réaliser l’équilibre financier des caisses sociales».
Le département des Affaires sociales a, en effet, pris plusieurs mesures dont l’usage des cartes électroniques intelligentes pour les affiliés de la Cnam.
En outre, des mesures dissuasives seront prises en cas d’évasion fiscale dans le secteur public ou privé.
Le ministre a, également, insisté sur la volonté de son département de lutter contre la corruption au sein des caisses sociales. Ainsi, la justice et l’instance nationale de lutte contre la corruption ont-elles reçu plusieurs dossiers de corruption qui leur ont été transférés par les services du ministère.
Et Mohamed Trabelsi de répondre à ceux qui minimisent la portée de la loi en question en soulignant qu’elle «ne limitera pas les opportunités d’emploi pour les jeunes».
Les députés qui ont pris la parole lors de la séance plénière ont indiqué que «la loi n’apportera pas de solution radicale à la crise des caisses sociales» et ont appelé à prendre d’autres mesures comme la lutte contre la corruption et le recours à la bonne gouvernance.
Quant au Dr Souhail Alouini, président de la commission parlementaires des affaires sociales, il a fait savoir que «la commission s’emploiera à trouver des mesures favorisant la restauration de l’équilibre financier des caisses sociales».
Il ne précise pas comment sa commission va agir, ce qui laisse la porte ouverte à tous les pronostics comme par exemple le prolongement de nouveau de l’âge de départ à la retraite d’une ou de deux nouvelle années au cas où la loi adoptée, hier, ne produirait pas les effets attendus.
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