« On y croit beaucoup », a lancé le chef du gouvernement, dans une ambiance remarquablement conviviale, mettant l’accent sur la nécessité d’appuyer l’activité de ces jeunes structures et l’impératif de leur créer l’écosystème favorable à leur activité.
Avant-hier, la parole était donnée aux jeunes pour revenir sur leur parcours ayant conduit à la promulgation de la Startup Act, connue comme étant le texte révolutionnaire en matière de lancement des startups tunisiennes. Car, en effet, c’est dans une approche participative impliquant notamment ces ambitieux jeunes que cette loi a été mise en place. Aujourd’hui, la loi est officiellement activée notamment par le lancement du Label Startup, garantissant plusieurs avantages et privilèges à ces entreprises naissantes. Youssef Chahed, qui a inauguré cette cérémonie, s’est félicité de cette dynamique mise en œuvre par la communauté des startuppers, affirmant même que «ces jeunes vont sortir la Tunisie de sa situation difficile à travers leur créativité».
«On y croit beaucoup» a lancé le chef du gouvernement, dans une ambiance remarquablement conviviale, mettant l’accent sur la nécessité d’appuyer l’activité de ces jeunes structures et l’impératif de leur créer l’écosystème favorable à leur activité. Et de rappeler que son département qui mise sur la nouvelle technologie est en train de préparer le texte du «Code pour une Tunisie numérique», toujours dans une approche participative impliquant les jeunes. «Réduire le cap avec les autres pays passe obligatoirement par le numérique et l’encouragement des solutions digitales pour appuyer notre économie», a-t-il encore souligné considérant que le modèle des startups est semblable à celui de la Tunisie, dans la mesure où avec des petits moyens on parvient à réaliser des exploits et relever des défis.
Pour sa part, le ministre des TIC et de l’Economie numérique, Anouar Maârouf, qui a supervisé tout le parcours de la mise en place du cadre juridique, s’est également félicité de l’activation de cette loi, qu’il a qualifiée de révolutionnaire, tenant à remercier les jeunes qui ont soutenu ce projet dès le début. «Cette loi a été modifiée à huit reprises avant son adoption par un Conseil ministériel puis par le Parlement, et ce sont les jeunes qui ont cru à ce projet dès ses phases initiales. Aujourd’hui, c’est une réalité. La loi Startup Act a été promulguée en dépit des innombrables entraves qu’on a dû surmonter», a-t-il précisé, soulignant le fait qu’en revanche, les lois ne suffissent pas, «car c’est toute la culture de l’entrepreneuriat qui doit être privilégiée en Tunisie».
12 startups labellisées
L’activation de la Startup Act est passée par la concrétisation de son 6e article qui stipule la mise en place d’un Label Startup octroyé par le «Collège des Startups». Et c’est dans ce sens que 12 startups tunisiennes ont obtenu ce label sur un total de 300 dossiers présentés. Il s’agit de jeunes entreprises s’activant dans le domaine des nouvelles technologies orientées vers plusieurs secteurs d’activité dont notamment l’agriculture, l’industrie pharmaceutique, la robotique, le traitement des données, l’écologie, etc.
La Startup Act, rappelons-le, est un cadre juridique dédié aux startups en Tunisie. Adopté en avril 2018 et activé vendredi dernier, ce cadre est conçu pour faciliter le lancement et le développement des startups depuis la Tunisie intégrant 20 mesures structurées autour d’un Label de mérite et d’avantages aux entrepreneurs, aux investisseurs et aux startups. Il s’agit d’une série d’incitations pour encourager les potentiels entrepreneurs à travers notamment une allocation donnée au fondateur d’une startup pour couvrir les charges de vie pour une année, la prise en charge par l’Etat des procédures et des frais d’enregistrement des brevets des startups au niveau national et international, un congé pour créer une startup et un important dispositif d’exonération fiscale et de charges salariales et patronales. La réflexion sur la Startup Act a débuté en 2015 suite à plusieurs sollicitations de l’écosystème naissant des startups en Tunisie pour disposer d’un cadre juridique spécifique et propice. Le coup d’envoi officiel des travaux a été donné en février 2016 et la Startup Act devint une réalité ce vendredi 4 avril suite au lancement du Label Startup.
A l’adresse de son parti, le chef de l’Etat n’a pas manqué de formuler des conseils laconiques pleins de signification, tels que de «Nida doit retrouver sa place sur la scène politique, ne pas être un parti parmi les autres...» Et surtout la phrase clé lancée en guise d’appel solennel à dimension stratégique : «Je vous demande enfin une chose, de laisser la porte ouverte aux militants qui veulent revenir aux sources, et de lever le gel de l’adhésion du chef du gouvernement Youssef Chahed»
Le président de la République Béji Caïd Essebsi a indiqué, lors des travaux d’ouverture du congrès de Nida Tounès tenu hier à Sousse, qu’il ne souhaite pas se porter candidat à la prochaine élection présidentielle bien qu’il ait le droit à un second mandat, conformément à la Constitution.
Une cérémonie officielle solennelle a été organisée, hier, au Carré de la famille Bourguiba à Monastir, à l’occasion du 19e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a déposé une gerbe de fleurs au pied du mausolée du leader et récité la Fatiha à sa mémoire.
Celamin a qualifié la décision de la Cour d’appel de Tunis de «développement très réjouissant de ce qui a été un long conflit suite aux activités frauduleuses du partenaire précédent de Celamin, TMS». Elle estime, par conséquent, que la décision «renforce la Tunisie en tant que destination viable pour les investissements étrangers dans le secteur des ressources minières»
On apprend que le premier trimestre de 2019 a enregistré des résultats assez satisfaisants dans le domaine du commerce extérieur.
En effet, les statistiques montrent qu’on est parvenu à atteindre le meilleur taux de couverture des importations par les exportations depuis 2011.
Tarak Chérif, président de la Conect, a relevé la large diversité des ressources naturelles et humaines et les opportunités d’investissement, de partenariat et d’exportation qu’offre la région
Malgré la controverse suscitée par le projet de création du diplôme national en licence appliquée en éducation et en enseignement, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) a publié au Jort N° 27 en date du 2 avril 2019 le décret gouvernemental n° 323 organisant le système d’études dans cette nouvelle filière, les contenus des programmes et les modalités pratiques à suivre.
Le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) a affirmé hier que les accusations de corruption ciblant un juge détaché à la présidence du gouvernement sont infondées.
Le Syndicat souligne que les investigations menées en coordination avec le Conseil de l’ordre judiciaire et l’inspection générale au ministère de la Justice réfutent pareilles allégations.
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