Par Jalel Mestiri
L’histoire ne dit pas encore si l’objectif tracé pour la sélection depuis l’arrivée de Giresse et destiné à jouer les premiers rôles dans les épreuves continentales est susceptible d’être atteint, mais il nous semble que toute réalisation devrait forcément découler d’une certaine logique. Ce qui doit s’imposer, par conséquent, c’est un jeu à grosse dominante d’efficacité, de concrétisation, mais aussi de jeu structuré, fluide et plaisant à voir.
Les sélectionneurs vont, les sélectionneurs viennent et l’équipe de Tunisie est encore dans l’incapacité de faire valoir une vision et un projet de jeu valable. Pour les observateurs avertis, comme pour le supporter ordinaire, rien n’a changé. Chaque fois, les promesses ne dépassent pas le stade des paroles.
On parle aujourd’hui de l’école française, puisque c’est un Français qui est actuellement à la tête de l’équipe. Mais plus que d’approche et de concept, la sélection a besoin d’actes et d’actions et pas seulement de théorie. Dans sa version actuelle, et après avoir connu, si l’on ose dire, de nombreuses tendances footballistiques, la sélection reste encore une source d’inquiétude et une crainte avérée. Elle suscite autant le respect que la crainte. Elle est parfois bonne à prendre. Mais sa réhabilitation n’est pas écrite d’avance.
En foot comme en entreprise, ce n’est pas seulement l’entraîneur qui fait la grande équipe. Un bon sélectionneur n’est rien sans son équipe et inversement. Dans une équipe de football, pour réussir, il faut que tout le monde aille dans le même sens. Autrement dit, les meilleures sélections ne sont pas celles qui ont les meilleurs joueurs et le meilleur entraîneur, mais celles qui sont les plus cohérentes. La réussite, c’est le projet d’équipe partagé par tous.
C’est aussi une question de charisme, de priorité. Il y a des entraîneurs qui gagnent partout où ils passent. Quand on s’interroge sur le secret, la première réponse vient du fait qu’ils savent le faire plus que d’autres. Mais la vérité est qu’ils savent créer un climat tel que les joueurs sont prêts à "mourir" pour atteindre l’objectif tracé. En quelques mots : ils savent mobiliser leur équipe comme personne. Le hasard n’a rien à voir dans tout cela. Ceux qui réussissent sont ceux qui mettent leur équipe en avant. Giresse et ses joueurs devraient pouvoir répondre aux contraintes et aux exigences bien spéciales. A ce niveau, la sélection peut aller loin, aussi loin que pourrait lui permettre son intérêt pour le jeu, pour l’inspiration, pour la créativité. Mais il y a toujours beaucoup de choses à revoir. Dans la manière de jouer et dans le comportement des joueurs sur le terrain. Dans la manière aussi de gérer. Des leçons à retenir surtout. Il y aura certainement toujours une logique de fonctionnement qui devrait correspondre non seulement aux exigences du terrain, mais surtout à ce qui est de nature à relever les défis. Chacune des étapes par lesquelles passera la sélection devrait la préparer pour la suivante. Certes, il lui manque encore de la rigueur et de l’allure, mais tout cela peut favoriser l’émergence d’un ensemble uni, pour ce qu’il symbolise, pour ce qu’il est et pour ce qu’il sera. Au-delà des constats et des jugements, ceux qui font comme toujours de l’équipe de Tunisie un sujet de réflexion, il y a forcément des avis sur les priorités, la définition des rôles et les exigences techniques. En somme, tout ce qui est de nature à permettre aux joueurs de s’attacher davantage au terrain. La piste pour y parvenir consiste à combiner des objectifs communs dans un système dans lequel ils évoluent et qui leur convient le plus.
Le chemin reste encore long et les écueils sont nombreux. Il faudra certainement beaucoup d’effort pour que l’équipe puisse vraiment se remettre sur la bonne voie.
Une chose est sûre: l’opération reconquête des cœurs n’est point impossible. De toutes les façons, l’optimisme est la foi des sportifs.
Après le feu de broussaille, l’herbe peut repousser. On veut bien l’espérer. Mais peut-on vraiment être persuadé que le terrain vert reprendra bientôt ses droits.
Les opérations d’inscription des électeurs seront simultanément lancées le 10 avril sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Plus de 3 millions 200 mille citoyens ayant atteint la majorité électorale ne se sont pas encore inscrits. La Haica appelle à une amélioration de la couverture médiatique des élections
Le nombre de blessés dans l’accident de l’autobus survenu hier matin à Oued Gir, dans la localité d’Al Adbach à Matmata (gouvernorat de Gabès), s’est élevé à 24 personnes, dont sept dans un état critique ont été transportées à l’hôpital universitaire de Médenine, a indiqué le directeur régional de la santé publique, Riadh Chaouch.
Toujours selon le responsable, le chauffeur du bus serait probablement parmi les 5 victimes décédées à la suite de cet accident.
Le président du bureau politique de Nida Tounès, Hafedh Caïd Essebsi, a déclaré, hier, à Monastir, en marge de l’ouverture du congrès de son parti, qu’il va «appuyer» la levée du gel de l’adhésion du chef du gouvernement.
Du côté chinois, l’accent a été essentiellement mis sur l’ouverture aux initiatives de partenariats bilatéraux gagnant-gagnant. Du côté tunisien, ont été mis en exergue les atouts de la Tunisie en termes de positionnement géographique, de climat des affaires et d’opportunités d’investissement
La loi tunisienne relative à l’accès à l’information est classée comme la meilleure du monde arabe, indique la responsable du programme de gouvernance Mena-Ocde. Mais il y a toujours des défis à relever en raison de la culture du secret qui a longtemps marqué l’administration.
Les professionnels du transport irrégulier (taxis individuels, collectifs et touristiques, louages et transport rural) vont entamer aujourd’hui, lundi, des mouvements de protestation contre la récente augmentation des prix des carburants.
Un rendez-vous raté, certes, mais ce fut un excellent exercice de démocratie dont il faudra plutôt tirer les leçons au lieu de tirer à boulets rouges sur d’autres parties
La démocratie est un exercice bien difficile comme en témoigne cette ambiance électrique qui a régné dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple au moment où le chef du gouvernement avait pris la parole dans le cadre d’une séance d’audition consacrée au secteur de la santé.
C’est le 19e printemps où nous commémorons le départ du «Combattant suprême» de son asile monastirien. Départ dans des funérailles voulues sobres et à l’abri des caméras de télévision.
Départ peu digne du guide de la nation, ayant connu un départ non moins digne du palais de Carthage. Ceci par la faute conjointe du prédécesseur et du successeur. L’un pour avoir longtemps refusé de quitter le pouvoir par la grande porte à la manière de son grand ami Léopold Sédar Senghor. Et l’autre, en quête de rayonnement, a longtemps été complexé vis-à-vis d’une personnalité hors pair tel Bourguiba.
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