Les professionnels du transport irrégulier (taxis individuels, collectifs et touristiques, louages et transport rural) vont entamer aujourd’hui, lundi, des mouvements de protestation contre la récente augmentation des prix des carburants.
Un sit-in d’une demi-journée sera organisé, aujourd’hui, sur les routes et un autre est prévu toute la journée du mercredi, 10 avril.
D’après la Fédération nationale du transport (FNT) relevant de l’Utica, un mouvement collectif de protestation est aussi envisagé. Les propriétaires de moyens de transport public irrégulier, venant de toutes les régions de la Tunisie, se dirigeront, jeudi 11 avril, vers la capitale pour généraliser les mouvements de protestation à tous les circuits routiers.
La fédération a estimé lors d’une réunion tenue le 2 avril à l’Utica que cette augmentation aura «des impacts dévastateurs sur le rendement du secteur», appelant le gouvernement «à revenir immédiatement sur sa décision et à l’annuler complètement».
L’Union tunisienne du taxi individuel avait entamé des mouvements de protestation le jeudi 4 avril contre «la décision imprévue des prix des carburants». Le secrétaire général de l’Union a déclaré à l’agence TAP qu’un arrêt de la circulation des louages est prévu, dans une première étape, dans toutes les régions du pays, menaçant d’une «fermeture de toutes les routes principales sur tout le territoire tunisien».
La majoration des hydrocarbures annoncée par le ministère de l’Industrie et des Petites et Moyennes entreprises (PME) le 30 mars a porte sur une augmentation de 80 millimes pour l’essence super sans plomb (nouveau prix 2065 millimes/litre) et du gasoil super (nouveau prix 1825 millimes/litre ) et de 90 millimes pour le gasoil (nouveau prix 1570 millimes/litre).
Les opérations d’inscription des électeurs seront simultanément lancées le 10 avril sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Plus de 3 millions 200 mille citoyens ayant atteint la majorité électorale ne se sont pas encore inscrits. La Haica appelle à une amélioration de la couverture médiatique des élections
Le nombre de blessés dans l’accident de l’autobus survenu hier matin à Oued Gir, dans la localité d’Al Adbach à Matmata (gouvernorat de Gabès), s’est élevé à 24 personnes, dont sept dans un état critique ont été transportées à l’hôpital universitaire de Médenine, a indiqué le directeur régional de la santé publique, Riadh Chaouch.
Toujours selon le responsable, le chauffeur du bus serait probablement parmi les 5 victimes décédées à la suite de cet accident.
Le président du bureau politique de Nida Tounès, Hafedh Caïd Essebsi, a déclaré, hier, à Monastir, en marge de l’ouverture du congrès de son parti, qu’il va «appuyer» la levée du gel de l’adhésion du chef du gouvernement.
Du côté chinois, l’accent a été essentiellement mis sur l’ouverture aux initiatives de partenariats bilatéraux gagnant-gagnant. Du côté tunisien, ont été mis en exergue les atouts de la Tunisie en termes de positionnement géographique, de climat des affaires et d’opportunités d’investissement
La loi tunisienne relative à l’accès à l’information est classée comme la meilleure du monde arabe, indique la responsable du programme de gouvernance Mena-Ocde. Mais il y a toujours des défis à relever en raison de la culture du secret qui a longtemps marqué l’administration.
Un rendez-vous raté, certes, mais ce fut un excellent exercice de démocratie dont il faudra plutôt tirer les leçons au lieu de tirer à boulets rouges sur d’autres parties
La démocratie est un exercice bien difficile comme en témoigne cette ambiance électrique qui a régné dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple au moment où le chef du gouvernement avait pris la parole dans le cadre d’une séance d’audition consacrée au secteur de la santé.
C’est le 19e printemps où nous commémorons le départ du «Combattant suprême» de son asile monastirien. Départ dans des funérailles voulues sobres et à l’abri des caméras de télévision.
Départ peu digne du guide de la nation, ayant connu un départ non moins digne du palais de Carthage. Ceci par la faute conjointe du prédécesseur et du successeur. L’un pour avoir longtemps refusé de quitter le pouvoir par la grande porte à la manière de son grand ami Léopold Sédar Senghor. Et l’autre, en quête de rayonnement, a longtemps été complexé vis-à-vis d’une personnalité hors pair tel Bourguiba.
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