Le mérite des entraîneurs français et de leur modèle technique c’est qu’il allie détection de talents, performance et qualité d’instruction.
Depuis un certain but assassin de Kostadinov en 1993 et l’incroyable élimination du Mondial 94, le football français a pris une autre tournure qui lui a permis, 4 ans plus tard, de remporter le Mondial. Aimé Jacquet était le principal artisan de ce renouveau du football français qui se poursuit depuis des années. A part le fiasco de Lemerre en 2002 (élimination dès le premier tour et aucun but marqué), et celui de Domenech en 2010, l’équipe de France a su renouveler ses générations pour garder le palier de performances. Sélection, mais aussi des joueurs et des entraîneurs qui ont réussi et qui constituent jusque-là des modèles reconnus, le football français a su réussir chaque fois qu’on le croyait en phase de stagnation.
Le Mondial 2018 a été la consécration d’une nouvelle génération de joueurs montés en grade sous la direction d’un Deschamps qui incarne le modèle de l’entraîneur ex-joueur international. Et ce sont aussi des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs européens et qui valent des dizaines de millions d’euros. M’bappé, Griezman, Varane, Lloris, Kanté, Fekir, Tolisso, Pogba, Umtiti et d’autres jeunes joueurs et qui sont courtisés de partout. Pour en arriver là, ce sont des années de travail, de détection et de coordination technique entre des pôles de formation réputés pour la technicité et la compétence des entraîneurs-formateurs et des sélectionneurs régionaux. L’entraîneur français est aujourd’hui un modèle de performance (titres avec des clubs et des sélections partout dans le monde) et de formation et de recyclage. Après la «révolution» menée par le fameux S.Kovacs (un grand entraîneur roumain) en sélection française, l’élan s’est poursuivi avec le grand M.Hidalgo.
Jacquet a ancré son modèle et ses idées qui vivent jusqu’à aujourd’hui. Wenger, Deschamps, Renard, Zidane, Garcia, entre autres, de grands entraîneurs, et d’autres noms sont aussi compétents. Des noms de formateurs et d’instructeurs en formation réussissent, non seulement en France, mais également ailleurs. Regardez les différentes éditions des Mondiaux et de l’Euro U19 et U21 et vous constaterez que les Français sont toujours sur le podium. Le modèle de l’entraîneur français non seulement en football, mais dans d’autres sports, est une réussite.
On n’en discute pas. Alors, cette école française est-elle la plus appropriée à notre football. Oui, pour diverses raisons.
L’autorité et la proximité
Les entraîneurs français ont, dans la plupart des cas, réussi avec les clubs et, à un degré moindre, en sélection. Autoritaires, dévoués, pour le football et pour la discipline de groupe, les entraîneurs français aiment aussi exercer en championnat tunisien. C’est une destination prisée, vu la proximité et les «liens» historiques, et c’est également un football que les Tunisiens suivent depuis longtemps. La liste des entraîneurs français qui ont réussi en Tunisie est longue : Marchand, Lemerre, Exbrayat, Sanchez, Serafin, mais aussi d’autres qui ont laissé leur empreinte, comme Fernandez à l’ESS, Buscher à l’ASM et Lewig. Sur le plan culturel, les joueurs tunisiens aiment jouer dans plusieurs cas, sous la direction d’entraîneurs français. La langue est également un facteur favorable dans la réussite des entraîneurs français. Et, d’ailleurs, les entraîneurs non-français sont tenus d’apprendre la langue française pour pouvoir communiquer avec leur entourage. L’école française reste la plus dominante dans le football tunisien. L’exemple de Zvunka, qui vient de débarquer au CA, est révélateur. En peu de temps et avec des joueurs juste «moyens», le Français a réussi à remettre de l’ordre et éviter d’encaisser le moindre but. Cela en dit long sur sa compétence. L’histoire retiendra aussi des flops à l’image de Jean Vincent, sélectionneur en 1987, Duguéperoux, entraîneur de l’EST.
Par Jalel Mestiri
L’histoire ne dit pas encore si l’objectif tracé pour la sélection depuis l’arrivée de Giresse et destiné à jouer les premiers rôles dans les épreuves continentales est susceptible d’être atteint, mais il nous semble que toute réalisation devrait forcément découler d’une certaine logique. Ce qui doit s’imposer, par conséquent, c’est un jeu à grosse dominante d’efficacité, de concrétisation, mais aussi de jeu structuré, fluide et plaisant à voir.
Le complexe de l’étranger est encore persistant et nous comprendrons les raisons pour lesquelles on opte sous la pression pour un entraîneur qui s’impose, d’abord, en sa qualité « d’étranger » (s’il n’est pas entretemps « tunisifié » tels que certains l’ont été), ensuite par ses connaissances qui sont souvent assez respectables pour nombre d’entre eux, et, enfin, par sa personnalité, ce qui lui permet de résister aux intimidations de la rue et aux dirigeants souvent à la recherche d’un fusible providentiel.
Depuis qu’il exerce en Tunisie, depuis 12 ans déjà, où il réside également avec sa famille, c’est l’entraîneur français qui connaît mieux que quiconque le football tunisien. Nous avons demandé son avis sur la question.
«A l’instar de ses homologues allemande, anglaise, hollandaise et espagnole, l’école française est considérée comme l’une des meilleures au monde. Pour atteindre ce standing, l’Etat français a beaucoup investi dans le football (infrastructure solide et centres de formation à gogo). Cette réussite exemplaire trouve ses origines dans la qualité de la formation des entraîneurs et des joueurs qui ne cessent de s’imposer partout dans le monde avec au passage la réussite escomptée.
… souligne l’ex-pivot de l’Espérance qui estime que la compétence est primordiale pour n’importe quel entraîneur.
«Il y a quelques années, les entraîneurs français ont dominé le monde, on les retrouve en Chine, au Qatar au Maroc, en Algérie, en Angleterre et en Tunisie, ce fut une révolution sur le continent africain qui malgré, les fracas de la colonisation, continue d’avoir les yeux de Chimène pour la France.
«Rares sont les clubs tunisiens qui ont engagé des entraîneurs français réputés. Il ne faut pas lésiner sur les moyens pour réussir. Donc, il faut viser haut et enrôler les meilleurs. Et encore, une fois recruté, le coach français doit savoir se comporter avec les joueurs et les responsables du club. Roger Lemerre est le prototype même du coach engagé et compétent.
«Par le passé, nous avons tiré profit des entraîneurs étrangers à différentes époques. Après les Yougoslaves au cours des années 70 et 80, les Français ont laissé leurs marques et leurs traces chez nous. Actuellement, les Français sont dans les meilleurs coups, partout dans le monde.
«Je garde de très bons souvenirs d’Exbrayat qui a fait du beau travail au Club Africain. C’était un véritable meneur d’hommes.
Il était méthodique et travaillait à plein temps. Il supervisait même les entraînements des jeunes. C’est ainsi qu’il a réussi, d’autant que le club lui a fourni tout ce qu’il réclamait. Néanmoins, il a radicalement changé lors de sa deuxième saison. Un autre français a réussi au CA. Il s’agit de Daniel Sanchez, réputé pour son savoir-faire.
« Le sélectionneur national est le pourvoyeur de la stratégie de la sélection pour l’avenir et pour les prochaines échéances. Nous ne possédons pas de stars ou de grands noms. Notre réussite est le fruit de la continuité et de la bonne gestion du groupe. Les éléments ont besoin d’une stratégie de travail avant les prochaines échéances.
«Je crois qu’à part trois entraîneurs, à savoir Lemerre, Séraphin et Exbrayat, tous les autres entraîneurs français ayant exercé chez nous n’ont pas donné satisfaction. Les Henri Michel à la tête de l’équipe nationale, Sanchez au CA, Buscher dans trois ou quatre clubs, Desabre à l’EST, et beaucoup d’autres ont déçu.
«Les techniciens français connaissent la mentalité du joueur local sur le bout des doigts».
«Il ne fait aucun doute que l’école française est l’une des meilleures au monde. Ses performances sont là pour le prouver. La France a gagné la Coupe du monde et l’Euro.
Des coachs performants ont veillé sur les destinées des Tricolores tels que Michel Hidalgo, Michel Platini, Roger Lemerre, Jacques Santini, Raymond Domenech et actuellement Didier Deschamps».
Pari sur les jeunes, sens de la communication et goût de la perfection : trois
caractéristiques - clés d’une école française qui s’impose de plus en plus.
Roger Lemerre possède le meilleur palmarès des techniciens français travaillant actuellement en Tunisie. Entraîneur adjoint d’Aimé Jacquet, qui a remporté avec les Bleus la première Coupe du monde de l’histoire du football français en 1998, puis sélectionneur de l’équipe de France champion d’Europe en 2000 et vainqueur de la Coupe des confédération en 2001.
Chaque fois que la France est consacrée championne du monde, c'est une aubaine pour ses entraîneurs qui voient grimper leur cote.
«Les chiffres sont révélateurs: chaque fois que la France est sacrée championne du monde, le nombre d’entraîneurs français exerçant à l’étranger atteint son pic. C’était le cas après l’épopée de 1998. C’était aussi vrai après la dernière consécration à la Coupe du Monde de Russie.
… affirme l’ex-milieu clubiste qui estime que l’école française s’affirme de plus en plus en championnat.
«Les entraîneurs français jouissent d’une excellente réputation, à l’instar de Domergue Lemerre, Giresse, Serafin, Zvunka… Certes, il y a eu quelques années, cette donne a changé, vue que les entraîneurs tunisiens prenaient le dessus.
L’ex-avant du CSS estime que le bilan des Français est globalement mitigé.
«L’école française cadre généralement avec les spécificités de notre football. Dans l’ensemble, il faut dire que les Français ont réussi en Tunisie grâce à une communication fluide et une bonne répétition des joueurs, volet discours tenu. D’ailleurs, l’exploit réalisé par l’équipe nationale a été signé sous le commandement de Roger Lemerre. La Coupe d’Afrique des Nations en 2004 a révélé la méthode française, volet management et encadrement de groupe.
« Seuls les entraîneurs français de haut niveau ont forcément réussi en Tunisie. Je cite à titre d’exemple Jean Fernandez à l’ESS et Roger Lemerre à l’EST, en sélection et à l’ESS aussi.
Ils sont compétents, méthodiques et exigeants. Ils forcent le respect et c’est normal. Par contre, il y a d’autres entraîneurs français ayant exercé chez nous sans aucune référence.
Ils se font manipuler par leur exécutif et ne marquent pas leur territoire ».
«Connus pour leur discipline et leur sens de formation, les entraîneurs français sont de retour en Afrique et au Maghreb. Les meilleures équipes algériennes et marocaines sont entraînées par des techniciens français. Ils sont perfectionnistes, dévoués et imposent la discipline.
«Les techniciens français sont de vrais professionnels qui forcent le respect. Je connais assez bien Roger Lemerre pour l’avoir battu en tant que joueur avec le CAB quand il entraînait l’EST dans les années 80. C’est un entraîneur respectueux des joueurs et qui sait bien encadrer le groupe qu’il a sous sa la main.
«Je me rappelle très bien René Exbrayat qui, à mon sens, a réussi sa mission au CA grâce à son sérieux, sa compétence et son comportement avec les joueurs. Il était toujours en contact permanent avec ses poulains. Aussi, il s’occupait de l’intendance parfois et assurait le suivi des doléances des joueurs auprès de l’administration. Bref, il maîtrisait son sujet et savait comment gérer des éléments doués et talentueux.
Quoiqu’il faille toujours composer avec les imprévus et les rebondissements en football, on peut quand même avancer que l’Espérance a réussi l’essentiel en Algérie, en allant s’imposer avec mérite devant le CSConstantine. Seulement, il faudra terminer le travail ce samedi.
Incorporé en cours de jeu, Habib Oueslati a inscrit en fin de partie un but qui a son pesant d’or en prévision de la manche retour.
Stade de Nkana, Kitwe. Pelouse en mauvais état. Temps chaud. Public assez nombreux. Nkana FC bat CSS : 2-1. (1-0 à la mi-temps). Buts de Kelvin Kampamba (37’) et Freddy Tshimenga (52’) pour Nkana FC, Oueslati (84’) pour le CSS. Arbitrage du Seychellois Bernard Camille.
Nkana FC : Malunga, Musonda, Mohammed, Bahn, Kessy, Malambo (Ngulube 76’), Tshimenga (Mbewe 71’), K. Kampamba, Otieno, R. Kampamba et Bwalya (Musonda 62’).
CSS : Dahmen, Mathlouthi, Amamou, Dagdoug, Zouaghi, Jelassi, Sokari, Harzi, Ben Ali (Oueslati 52’), Korichi (Zammouri 72’) et Chaouat.
Les Cabistes continuent à être méconnaissables...
Stade 15-Octobre, temps frai, pelouse glissante, assistance faible, arbitrage de Mehrez Melki, l’ UST bat le CAB 2 buts à 1, mi-temps (0 -2)
Buts de Bétigué (7 ‘) et Khraifi (17’) pour l’UST et Darragi (64‘s.p) pour le CAB
CAB : Kh. Thamri, Habib Yeken, Lyès Dridi, Seddik Méjri, Marwène Khalfaoui, Darragi, Fédi Ben Choug, H. Habbassi, Oussama Amdouni, Youssofa, Traoré (Saidi 65 ‘)
UST : Wael Kordi, Mhamdi, Mhadhebi , Malek Miladi, Alex, Khalfa, Abidi, Messai, Foued Khraifi (Abdessalem 70‘), Zakkar (Kamargi 80‘), Bétiguè
Plus forts techniquement et tactiquement, les Etoilés prennent option avant le match retour
Stade olympique de Sousse. ESS-Al Hilal : 3-1 (mi-temps 2-0). Pelouse en bon état. Public nombreux. Temps froid. Arbitrage marocain R. Jyed. Buts marqués pour l’ESS par Boughattas (24’) et par Chikhaoui (32’ et 80’ sur penalty) et pour Al Hilal par Alakhir (59’). Avertissements : Brahim, Emanuel
ESS : Bdiri, Radaoui, Boughattas, Ben Aziza, Jmel (Konaté), Aouadi, Ben Amor (Belarbi), Chikhaoui (Methanni), Hanachi, M’sakni, Hadj Hassen
Al Hilal : Magola, Abuagua, Diarra, Omer (Emanuel), M’bombo, Nasrelon, Brahim, Morsal (Alakhir), Abdellatif, Waleed, Shiboub (Musa)
La victoire face au ST est tombée à pic.
Les Aghlabides ont remporté une victoire importante face au ST (1-0) grâce à des joueurs aguerris malgré la bonne prestation de l’équipe visiteuse. Ce n’était pas une mince affaire pour le staff technique qui a su user de toute sa force de persuasion pour dissiper le doute qui commençait à s’installer dans le groupe et pour retaper à neuf le moral des joueurs après l’élimination en Coupe de Tunisie face à l’US Bousalem.
Il joua son premier match sous les couleurs cabistes contre l’OB, match qui a coïncidé avec l’inauguration du Stade 15-Octobre. Son intégration dans le groupe a été rapide, facilitée il est vrai par la bonne ambiance qui régnait au sein du CAB. Il y avait Mourad Gharbi, Ahmed Souissi, Hosni Zouaoui, Chokri Béjaoui, Mohamed Khan qui venait de débarquer à Bizerte, Mondher Almia, Jamel Aroua, Hmaied Romdhana, Adel Smirani, etc.
Par Kamel GHATTAS
Dans les lois régissant les relations humaines, il y en a une qui nous interpelle par les temps qui courent. C’est celle qui nous rappelle que « lorsque vous grimpez les marches d’une échelle, il faudrait toujours regarder ceux qui sont restés en bas. Parce que vous risquez souvent de les revoir en redescendant ».
Leader incontesté du groupe A après avoir battu les Marsois à la régulière, l’AS Soliman n’a qu’à aussi bien négocier les deux matches restants de la saison pour accéder en Ligue 1.
Vendredi dernier, tous les regards des assidus de la Ligue 2 étaient tournés vers le Stade Abdelaziz Chtioui. L’enjeu était de taille : un match opposait dans l’après-midi les co-leaders du groupe A et la victoire était synonyme d’un grand pas vers l’accession.
Saber Khelifa a récemment marqué son premier but au championnat des Emirats Arabes Unis. Le Tunisien a inscrit le premier but de l’Emirates Club dans le duel qui l’a opposé à Bani Yas.
La formation du Tunisien a perdu cette rencontre disputée à domicile sur le score de trois buts à deux.
L’arrière gauche de l’Equipe nationale olympique, Mohamed Amine Hamrouni, a avoué que la tâche des Aigles de Carthage ne fut pas facile devant un adversaire qui était bien en jambes. Le joueur du Stade Gabésien a évoqué, également, la situation de son club en Ligue 1.
Il y a de ces épreuves qui ne se gagnent pas seulement par les plus forts, mais aussi et surtout par les plus déterminés, les plus avertis. Échapper aux choses ordinaires? Oui, par l’action. Par le savoir-faire. Dans ce genre de rendez-vous, ce n’est pas uniquement le jeu qui fait les victoires, c’est également l’usage que l’on en fait. Il y a ainsi des valeurs, conditionnées, qui marquent leur temps, donnent à leur époque leurs lettres de noblesse, favorisent les réussites et façonnent leur interprétation.
Sans Ons Jabeur et probablement Malek Jaziri, ces deux tournois misent sur les joueurs tunisiens émergents et qui cherchent des points et de l’expérience.
Du pur tennis et des matches de haut niveau meubleront ces deux semaines au TCTunis. C’est le rendez-vous annuel avec le «Nana Trophy» (25.000 dollars, en plus de l’hospitalité, une nouveauté), dont le tableau final commence demain, et le Tunis Open (50.000 dollars) qui lui succédera, c’est-à-dire du 8 au 14 avril.
Les choses commencent à s’éclaircir. Les équipes qualifiées (quatre de chaque poule) pour la deuxième phase du championnat sont presque connues. En poule «A», La Marsa sans fournir le moindre effort a regagné son poste de leader. Son adversaire Yaris a déclaré forfait et Red Wolf, leader, avant cette journée, s’est contenté du nul face à Mornag (1-1). Les deux autres équipes du peloton de tête, à savoir Tonja et Al Mawani, ont gagné.
Aprés avoir remporté une médaille de bronze au javelot, Nada Chroudi s’est mise en évidence en glanant la médaille d’or de l’heptathlon.
Nada Chroudi s’est distinguée dans les courses du 100 m haies et 200 m. Outre ces deux courses, notre championne s’est illustrée dans les épreuves de lancers, à savoir le poids et le javelot. Elle a ramassé dans les deux épreuves 1.476 points :
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