Le président du bureau politique de Nida Tounès, Hafedh Caïd Essebsi, a déclaré, hier, à Monastir, en marge de l’ouverture du congrès de son parti, qu’il va «appuyer» la levée du gel de l’adhésion du chef du gouvernement.
Mon différend avec Youssef Chahed est purement «politique». Il sera réglé une fois que «la vision sera plus claire», a-t-il ajouté dans une déclaration à l’agence TAP.
Samedi, le président de la République Béji Caïd Essebsi, fondateur et président d’honneur de Nida Tounès, a, lors de la séance inaugurale du congrès, appelé les congressistes à lever le gel de l’adhésion du chef du gouvernement. «C’est la seule chose que je vous demande. Il (Youssef Chahed) est libre dans ses choix», a-t-il lancé.
Rappelons qu’en septembre dernier, le bureau politique de Nida Tounès avait gelé l’adhésion de Youssef Chahed, alors membre du parti, et soumis son dossier à la commission de discipline.
Le parti a expliqué cette décision par les différends survenus à propos du Document de Carthage II, en particulier sur le point 64 relatif à la démission du chef du gouvernement. Nida Tounès avait appelé à «changer le gouvernement» qui, selon le parti, a échoué à relancer l’économie. Cette prise de position de Nida Tounès a provoqué une crise politique interne et poussé plusieurs dirigeants à démissionner. La crise s’est ensuite aggravée et a touché les deux têtes de l’exécutif.
Hier, dans une déclaration à l’agence TAP, la porte-parole de Nida Tounès, Ons Hattab, a, de son côté, relevé que la commission de discipline va examiner tous les dossiers en suspens, dont la levée du gel de l’adhésion du chef du gouvernement Youssef Chahed ainsi que celles d’autres membres du parti. Elle soumettra, ensuite, les demandes de levée de gel aux congressistes, a-t-elle ajouté.
Les opérations d’inscription des électeurs seront simultanément lancées le 10 avril sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Plus de 3 millions 200 mille citoyens ayant atteint la majorité électorale ne se sont pas encore inscrits. La Haica appelle à une amélioration de la couverture médiatique des élections
Le nombre de blessés dans l’accident de l’autobus survenu hier matin à Oued Gir, dans la localité d’Al Adbach à Matmata (gouvernorat de Gabès), s’est élevé à 24 personnes, dont sept dans un état critique ont été transportées à l’hôpital universitaire de Médenine, a indiqué le directeur régional de la santé publique, Riadh Chaouch.
Toujours selon le responsable, le chauffeur du bus serait probablement parmi les 5 victimes décédées à la suite de cet accident.
Du côté chinois, l’accent a été essentiellement mis sur l’ouverture aux initiatives de partenariats bilatéraux gagnant-gagnant. Du côté tunisien, ont été mis en exergue les atouts de la Tunisie en termes de positionnement géographique, de climat des affaires et d’opportunités d’investissement
La loi tunisienne relative à l’accès à l’information est classée comme la meilleure du monde arabe, indique la responsable du programme de gouvernance Mena-Ocde. Mais il y a toujours des défis à relever en raison de la culture du secret qui a longtemps marqué l’administration.
Les professionnels du transport irrégulier (taxis individuels, collectifs et touristiques, louages et transport rural) vont entamer aujourd’hui, lundi, des mouvements de protestation contre la récente augmentation des prix des carburants.
Un rendez-vous raté, certes, mais ce fut un excellent exercice de démocratie dont il faudra plutôt tirer les leçons au lieu de tirer à boulets rouges sur d’autres parties
La démocratie est un exercice bien difficile comme en témoigne cette ambiance électrique qui a régné dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple au moment où le chef du gouvernement avait pris la parole dans le cadre d’une séance d’audition consacrée au secteur de la santé.
C’est le 19e printemps où nous commémorons le départ du «Combattant suprême» de son asile monastirien. Départ dans des funérailles voulues sobres et à l’abri des caméras de télévision.
Départ peu digne du guide de la nation, ayant connu un départ non moins digne du palais de Carthage. Ceci par la faute conjointe du prédécesseur et du successeur. L’un pour avoir longtemps refusé de quitter le pouvoir par la grande porte à la manière de son grand ami Léopold Sédar Senghor. Et l’autre, en quête de rayonnement, a longtemps été complexé vis-à-vis d’une personnalité hors pair tel Bourguiba.
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