C’est le 19e printemps où nous commémorons le départ du «Combattant suprême» de son asile monastirien. Départ dans des funérailles voulues sobres et à l’abri des caméras de télévision.
Départ peu digne du guide de la nation, ayant connu un départ non moins digne du palais de Carthage. Ceci par la faute conjointe du prédécesseur et du successeur. L’un pour avoir longtemps refusé de quitter le pouvoir par la grande porte à la manière de son grand ami Léopold Sédar Senghor. Et l’autre, en quête de rayonnement, a longtemps été complexé vis-à-vis d’une personnalité hors pair tel Bourguiba.
Le Zaïm très soucieux du qu’en-dira-t-on a tenu obstinément à faire écrire son histoire de son vivant, sous la plume de Mohamed Sayah. Mais ce n’est qu’avec assez de recul qu’on peut parler de la vraie histoire.
L’on a beaucoup épiloguer sur Bourguiba. Malgré quelques dérapages, le bilan de l’homme est, somme toute, très positif, de l’avis de presque tous.
L’on se propose aujourd’hui d’éclairer ceux que l’âge n’a pas permis de vivre à l’époque bourguibienne. L’homme a toujours défendu de tout son être la cause de la femme, à travers une législation protectionniste et avant-gardiste.
Bourguiba a toujours plaint, lors de sa jeunesse, le sort de sa mère Fattouma ayant longtemps sué pour faire vivre dans la dignité les siens.
Si Bourguiba a remué ciel et terre pour imposer à travers la persuasion et le dialogue la limitation du service des allocations à 3 enfants, c’est parce qu’il était issu d’une famille très nombreuse. Selon les dires du «Combattant suprême», il parvenait rarement à mettre sous la dent sa ration hebdomadaire de viande. La priorité au régal étant souvent réservée à ses nombreux aînés…
Que de choses négatives vécues par l’homme et qui lui ont fourni l’occasion de les convertir en points positifs dans son bilan présidentiel !
Je me souviens d’une scène que j’ai personnellement vécue. C’était à la fin des années 60 du siècle dernier, lorsque Bourguiba avait alors bon pied, bon œil et respirait la santé. La scène a eu pour théâtre une grande épicerie qui existe encore aujourd’hui à la place Mendès France à deux ou trois minutes de marche du siège de l’Ecole nationale d’administration, rue Dr Calmette. Profitant de l’interclasse de 10h00, un groupe d’étudiants, dont je faisais partie, était massé autour du comptoir dudit commerce alimentaire. Alors que je m’apprêtais à quitter les lieux grignotant mon sandwich au beurre et chamia, devinez avec qui je me suis retrouvé nez à nez ? Avec Bourguiba en personne ! C’était la première fois que je le croisais. Je m’attendais à tout, sauf à cela ! Il était accompagné de Allala Laâouiti, son secrétaire particulier. Mon sang n’a fait qu’un tour et mon cœur battait la chamade devant celui dont je ne pouvais soutenir le regard.
Le savoir, c’est sacré !
Le grand homme contrastant avec sa petite taille me lança, haussant le ton :
– Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?
– Rien de particulier M. le Président, lui répondis-je. Nous sommes des étudiants de l’ENA, nous sommes ici pour acheter notre goûter
– Vous n’avez pas de cantine à l’école ?
– Non, M. le Président
– Je vais voir ça avec Mansour !
Voyant rouge, l’homme à la redingote noire se jeta dans sa limousine, courant plus vite que la musique vers le directeur de l’ENA, Mansour Moalla, pour lui intimer l’ordre de faire aménager au plus tôt une cantine dans l’enceinte de l’établissement.
Deux ou trois mois plus tard, tout le beau monde de céans s’est vu servir sur place et à petits prix des plats chauds appétissants…
Ce qui nous amène à dire combien le disparu sacralisait le savoir et tenait à préserver la dignité de ceux qui sont à sa recherche…
Les opérations d’inscription des électeurs seront simultanément lancées le 10 avril sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Plus de 3 millions 200 mille citoyens ayant atteint la majorité électorale ne se sont pas encore inscrits. La Haica appelle à une amélioration de la couverture médiatique des élections
Le nombre de blessés dans l’accident de l’autobus survenu hier matin à Oued Gir, dans la localité d’Al Adbach à Matmata (gouvernorat de Gabès), s’est élevé à 24 personnes, dont sept dans un état critique ont été transportées à l’hôpital universitaire de Médenine, a indiqué le directeur régional de la santé publique, Riadh Chaouch.
Toujours selon le responsable, le chauffeur du bus serait probablement parmi les 5 victimes décédées à la suite de cet accident.
Le président du bureau politique de Nida Tounès, Hafedh Caïd Essebsi, a déclaré, hier, à Monastir, en marge de l’ouverture du congrès de son parti, qu’il va «appuyer» la levée du gel de l’adhésion du chef du gouvernement.
Du côté chinois, l’accent a été essentiellement mis sur l’ouverture aux initiatives de partenariats bilatéraux gagnant-gagnant. Du côté tunisien, ont été mis en exergue les atouts de la Tunisie en termes de positionnement géographique, de climat des affaires et d’opportunités d’investissement
La loi tunisienne relative à l’accès à l’information est classée comme la meilleure du monde arabe, indique la responsable du programme de gouvernance Mena-Ocde. Mais il y a toujours des défis à relever en raison de la culture du secret qui a longtemps marqué l’administration.
Les professionnels du transport irrégulier (taxis individuels, collectifs et touristiques, louages et transport rural) vont entamer aujourd’hui, lundi, des mouvements de protestation contre la récente augmentation des prix des carburants.
Un rendez-vous raté, certes, mais ce fut un excellent exercice de démocratie dont il faudra plutôt tirer les leçons au lieu de tirer à boulets rouges sur d’autres parties
La démocratie est un exercice bien difficile comme en témoigne cette ambiance électrique qui a régné dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple au moment où le chef du gouvernement avait pris la parole dans le cadre d’une séance d’audition consacrée au secteur de la santé.
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